• Tu bois la prose de tes mots
    abjection,
    affection de ton être
    qui se tord sur le papier.

    Convulsion spontanée
    où l'inconscient s'éparpille
    bras en croix
    sur l'univers blanc.


  •  

    Les visages s'effritent , toujours.
    Epicarde éphémère.
    La main frappe ce soleil trop puissant.
    Dire que les hommes ne savent pas pourquoi ils
    meurent ?

     

     



  • Je me plie à cette éventuelle subtilité où tout ton être se tend, se tord et espère.
    La définition des corps prend son sens dans la caresse.
    Exquis ouvrage, étrange habit de la peau dont tu t'habilles, chaste et élégant à la fois.
    Je crois voir l'apocalypse des anges dans la lumière de ton regard.
    Tout me semble si pure près de toi. L'avènement d'un nouveau monde que personne jusqu'ici n'a pu ternir, et dont je suis la première à embrasser de mon âme.
    Chacun de tes souffles sont excellence, chacun de tes mots sont musiques sur la terre où tu habites.
    Je comprends tes silences, et toute cette vibration qui entoure ton être.
    Je comprends tant de choses que ta terre me chuchote tout bas.


  •  

    Molécules en mouvance
    Etherisme subtil de l'être
    des échymoses fantômes entre les êtres
    Ballets de larmes
    On suppose
    On regarde
    On s'éloigne encore de la flamme




  •  

    Les voyelles chantent une aura de silence.
    Pages alcalines où le noir décale mes pensées latérales.
    Se retourner dans le marécage,
    la flaque au ventre,
    ondoiement d'illusions.

    Le caustique se givre sur les lèvres de lait,
    la nuque caressée de ce clair matin dénudé.

     





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