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Photo by (DeviantArt)
Son amour était léger.
Comme une fine poussière déposée.
Il a suffi d'un peu de vent, d'un peu de pluie
si peu que je n'ai rien senti -
pour qu'il disparaisse dispersé, entraîné,
par ce peu de vent, ce peu de pluie
Monsieur de Saint Merry
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extrait du Spectacle poétique "Poème à lui" de Fernand Rolet
en Hommage à Monsieur de Saint Merry
avec la participation de L'Orange bleue (cercle poétique)
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Photo by gnato (DeviantArt)
Le doute se tarie des horizons de l'esprit
substituant l'abondance dans sa couche étherique
Il est des nodules accrochés aux rêves de nos espoirs de finitude
Des exposants de notre vérité sur les parois de la logique humaine,
à ne plus y penser le monde serait,
juxtaposé sur les parois de ses rêves,
comme une réalisation abstraite dans sa globalité
Le doux et l'amer côtoieraient le vide , inconscient démesuré, extatique tout contre l'esprit
Courbe de l'insu si folle et âcre
dans son fief séductrice où l'ego meure
La nudité de l'âme n'existe si la compréhension n'est née.
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Photo by thaissa (DeviantArt)
Le volet de tes mains
que tu figes de tes liens
ne déchire en moi
qu'un sentiment d'appartenance
à ce que pourrait
êtrela Folie de tes sens
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Photo by Chooo (DeviantArt)Nous deux nous tenant par la main
Nous nous croyons partout chez nous
Sous l'arbre doux sous le ciel noir
Sous tous les toits au coin du feu
Dans la rue vide en plein soleil
Dans les yeux vagues de la foule
Auprès des sages et des fous
Parmi les enfants et les grands
L'amour n'a rien de mystérieux
Nous sommes l'évidence même
Les amoureux se croient chez nous.
Paul Eluard, Derniers poèmes d'amour, 1963.