• Lorsque deux étoiles s'aiment
    c'est toute l'éternité qui se tait
    devant un tel hymne
    et le soleil à genou
    regarde les cieux se déchirer de partout





    Eclairs
    Lumière
    Volutes d'arc-en-ciel




    la terre aussi se rappelle
    qu'elle est l'Union de son Ciel





    et les anges bénissent
    cet Univers radieux





  • La vague

     


     

     

     

     

     

     

     

     

    Mes lèvres se fige  à l'écho de ma pensée
    rejette mon espoir
    comme un credo sans cesse recommencé


    Les heures sont si  fragiles


    Je vois les lignes du destin
    se formaient à la rencontre  de nos mains


    et cette écume comme la vague inexorable de Nous deux





  •  Ressac d'une âme






     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je marche sur les pavés de la mer, poursuivant la route étoilée de mes rêves,

    Ange incarné venu du bout du monde,
    tenant entre mes doigts les fils immuables de nos vies et des constellations d'innocence

    laissant derrière mes pas, les vers de mon coeur comme des myriades de rides sur les flots de la terre...

    C'est le ressac d'une âme et  son amour comme une infinie prière

    déposée sur le rivage muet , pour toi... éceuillant les salaisons de nos absences...et de nos amours nés...




     


     


  •  L'autre bout du monde / Emilie Loiseau










  • Citadine aurique

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Photo by Blueblack (DeviantArt)
     



    Je divague et nargue  mes étranges projets...déconvenue futile , à l'ombre des routes agiles je me meus au milieu des regards ténébreux, ne tenant que le clair et l'obscur au travers des cheveux.



    L'obscurité bat le sombre frémissement nécrosé, le parapluie les protège pourtant...eux qui croient que mêmes les eaux mentales ne peuvent en aucun cas baigner les plaies de leurs profonds desespoirs...Je les vois hommes tranquilles, nonchalants dans la ville, issu de rien, ne regardant que le bas, freluquet hideux de leur courbure, égo écheveulé, plein d'insousciance comme à l'ordinaire.



    Je reconnais là cet air austère et ennuyeux à en mourir...il me reconnait sur le pavé...lumière toute frêle regardant les cieux ombrageux et riant d'eux...Pourvu que tu me laisses sur ma route, tranquille et loin...pourvu que jamais je ne croise ces fous furieux qui ne comprennent rien aux ciel ...Je suis la fille du vent, je suis la comète de la ville, mes longs cheveux noirs, se  tortillent telles des femelles gorgones gentilles.

     

    C'est pour mieux me repaitre loin de la noirceur des villes...garder la lumière juste au creux là d'une prunelle fragile...


    Je ne suis pas la trace...Je ne suis pas la courbe hideuse de la confusion...Je cerne le vide et l'espace...lançant çà et là quelques éclairs futiles de couleurs auriques, afin de les mieux réveiller, ces pauvres cœurs à décongeler.