• La Terre

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    La Terre
    amas de Sens             et                          d'Etres
    composés
    éthérés
    refoulés




    La Terre



    Visage éphémère
    du ciel et de l'Ether   nité
    mélange de bleu et de blanc
    planant sur la courbe du vent


    Surface indicible du Mystère
    ployant vers l'écran fatidique de l'AIR...








  • La constance des astres



     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ci-gît la constance des astres,
    le silence d'une  fracture où  les interstices convergent vers le vide directionnel

     

    Il n'est pas de maîtrise qui ne conçoit le libre obscur,
    les intransigeance de nos circuits analytiques en perdition
    battent des ailes dans un ciel ordinaire et profond.
    La froideur licite de cet impudicité dénuée de sens ouvre les voiles aux limites du confins nébuleux

    A quoi bon nécroser nos désirs fiévreux ?
    A quoi bon rire puisque demain se meure?

    Notre fardeau aura raison de nous,
    bien plus que nous le pensons
    le silence éclabousse le fief  égo nubile
    pointant du jour l'heure
    comme un flambeau hissé afin d'entendre la raison.




  • Comète

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il n'est pas



    Il n'est plus
    de soleils en lune

    Il est des rires à deux
    des soleils aux yeux
    et des lunes accrochés à mes cheveux

    Tout est
    l'espacité confondue
    dans mon corps et dans ma tête

    je suis une Comète...




  • Océanie
     

     

     

     

     

     

     

     

    Les pavés de la mer
    éclatent leurs lueurs aux ventres de fièvre

    La volonté du courant
    échappe à la raison du ciel

    Il est des torpeurs
    aux coins de l'Océanie

    et la salaison du rire
    évoque la constance aux routes des horizons,

    l'ambitieuse folie de l'hydrométrie



  • Ode

    Ode



    J'ai sur l'océan de mes yeux des jours comme des tremplins de soleils
    sur les cheveux d'une comète
    Nostalgie rêveuse aux sourires constellés d'innocence,
    je sors du long sommeil hypothétique
    traversant les encolures de mon âme,
    le regard fixe et haut gardé aux courbes de la voie lactée

    A chaque bouche étoilée, une nouvelle ode,
    un nouveau cœur comme une descendance.
    Etireuse hydrique de la femme cosmique
    Sur son chapeau de lumière
    dictant aux ombres des mondes funestes
    des kilomètres de lumière au luthiste des étoiles.

    Le firmament espère aux méridiens de la terre.

    Puisse l'aurore perlée sa nouvelle ère
    Aux constellations claires de la finitude