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<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>J'éceuille l'amour sur les versants de ton coeur
et si la vie m'abandonne à toi
qu'il en soit ainsi
il suffira que tu me dises
</o:p><o:p>
</o:p>dans le silence de tes sourires si timides
que l'amour a raison
de nos coeurs
de nos chairs
de nos vies qui s'abandonnent
et se répondent
vibrant nos deux âmes à des milliers d'ondes
autour du monde
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Croire que rien n'est jamais finit
Croire que nous sommesle destin de nos vies
que l'amour est assis seul sur notre chemin
alors que nous n'y voyons rien
que nos propres souliers qui brillent sous nos pas démesurés et aveuglés de toujours trop vouloir
pour exister
Croire qu'il en est ainsi,
lever les yeux enfin
et reconnaître la plus infime partie de nous mêmes
sur le bord étoilé d'un trottoir
C'est une ode à la vie
qui soudain prend tout un sens
le sens d'une existence simple et sereine
deux mains qui se rejoignent et se reconnaissent
qui se pressent et s'attirent si fortque même l'ombre de la mort n'y peut rien.
Rien qu'un peu d'amour
dans le creux d'une vie
pour nous dire que rien,
non rien n'est jamais fini
quand les coeurs sont unis
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Je regarde le minéral freudonner l'éloquence,
d'un temps révolu à la conscienceLes paradoxes de l'instant témoignent de nos horizons.
Voici l'âme sous les temps immuables,
comme la dague d'argent d'un demi-monstre étoilé,
gémissement moelleux sur la fange de l'être
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Le froid tiraille, tremblement ,soubressaut, extase et douleur , survivance de l'âme qui crie sa peine...
Le coeur s'agite pour rien...
La voici, bien loin du matin... qui blâme la douce paleur blême...