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    L'hydrique volatile se propage dans les délicats nuages de la psyché, enlevant les voiles qui m'ont tant aveuglés. Et voici les cieux déchirés et cette sublime clarté, exagèrant le rêve de mon insouciance.
    Le réveil à la douce ambre de l'aurore attire en moi les gliphes de l'anamorphose. Il me faut verser encore sur le sol aride la solution à ce silence rempli de mes sourires, et de mon coeur qui grandit chaque fois.
    Fleur d'étoiles je deviens au firmament du ciel , constellée de mon plus grand rêve, comète échevelée de quête. Tracé peu ordinaire d'une lumière perdu loin de la terre.

     


     



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    Les ancolies de nos rêves se sont écorchés contre nos yeux grands ouverts, laissant brûler nos plaies immenses sur l'univers des cieux.

    Il nous faut condamner tout ce qui est mots, sans espoir de rêve, une belle motivation.
    Les bouches brillent de mille éclats , surprenants sourires lascifs, agonisant les ridules de nos masques souriants.
    Près des chemins de nos rêves, les collines deviennent des labyrinthes de cendres  qu'il nous faut souffler afin de retrouver la route, cherchant à reconnaître le verbe maintes fois répété dans l'encolure de nos conjurations exutoires.
    Il n'y pas de mots à la hauteur de nos illusions.




  • Emergeance ascensionnelle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



    L'instant inexorable, eternel abysse, où les odes cristallines sortent des eaux , je plonge et m'evapore près de la source au delà de l'hymne tranquille.  Artisan de lumière loin de l'obscurité totale, alignement du coeur et de l'âme qui témoigne, l'arche d'alliance nous est donnée. La géométrie des corps se tait devant l'ascension ineluctable.
    Je sais le prisme de l'amour que la terre nous témoigne au firmament du ciel infini et mouvant du grand esprit qui sonne. Je sais le fractale cosmique sur la note aurique à des années lumière. Le corps étherique se disperse, émergeance des portes ascensionnelles aux constellations du ciel .






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    Elle disparait dans le brouillard froid de tes pensées, le regard haut vers la route des cieux. Elle témoigne d'une immensité folle retrouvée bien loin des blasphèmes rieurs. Elle vogue ,nomade romantique aux sentiments acoustiques, laissant les sillages de ses cheveux tournoyés auprès des anges où l'abîme pleure.La pluie lave les pensées, les couleurs déterminent la transparence d'une idée retrouvée là, sur le coin d'un rêve surpris de déraison, l'air s'ennivre des substituts de sensations, exagère la conscience afin de mieux la réveiller, la finitude des instants peint nos rêves d'abandon en tristes clartés d'émotions...






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    D'extase est le geste contournant les courbes de la peau. Frissonnante introspective effeuillant quelques caresses pour mieux possèder l'étrange vengeresse.
    Chevelure folle , yeux agonisants des surfaces mystèrieuses sur l'écran d'une clarté rieuse. Il est des gestes consituant d'éffroyable circonstance de transparence de l'être et des corps à moitié dénudé de ses âmes , se donnant à l'envie d'aimer, pour d'autres clartés volées, que l'on jettera plus tard, dans le vent glacé des peines et de l'abandon.
    Je trouverai d'autres gestes à te déranger, infurtive, extrême , je rejoins l'autre horizon de moi, si loin de toi, je m'évapore, là-bas vers l'aurore où mon coeur va et s'endort...