• Rencontre etherique





     

     

     

     

     

     

    C'est l'espace qui me dit dans la transparence de l'air, les échos de ton coeur au travers des éthers, à cent mille lieux de moi.
    C'est l'existence de toi, la douceur de ta voix. Un murmure sur le vent dans le froid du matin
    c'est ton âme qui s'avance et que rien ne retient, ni le corps, ni le chagrin, ni l'amertume ou la douleur de rien, et tu avances dans le froid serein, écumé, salin, ressac du coeur qui aime. Tu avances et doucement me prends la main....




  • Craig Armstrong


    Photo by DeviantArt



    Il faut laisser couler les heures où tu es loin de moi.
    Laisser couler les pleurs, le chagrin et la peine, de n'être plus rien sans toi qu'une marionnette désarticulée .
    Me voilà pauvre petit cœur lascif abandonné à ce gliphe étrange de l'amour .
    Délectation de l'âme qui sombre doucement , là où plus rien ne résonne , que ce vide immense que tu laisses au plus profond de moi, je me sens meurtrie, je ne suis plus ici...je laisserai couler ma peine sur les flots de mes pensées, qu'elles aillent vers toi que j'ai tant aimé, qu'elles aillent et viennent parmi nos chemins qui resteront vides quelques temps encore...vide de toi, vide de moi, vide de nous.





     


  • L'enfant d'Agartha

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Sur le parchemin de ma vie se dessinent des notes tendres remplies d'insouciance.
    Au ruisseau de mon coeur de la tendresse et de délicates caresses qui reposent lascives.
    Il est une encre, les entrelacs parsemés de mon immensité, une note aïgue parcourant le tour du monde afin de dire combien le temps depuis lui a enfin trouvé tout le sens de mon existence.
    Sur le parchemin de ma vie, se dessine un coeur qui a commencé à battre au rythme profond de l'univers, une vibration comme un chant mélodieux venu du centre de la terre.
    Qu'il est doux le regard des enfants issus du firmament.
    Je porte leurs lueurs au creux de mon âme, et je sens l'amour bercé les peuples de la terre dans une infinie compassion de douceur...je sais que je suis là, et ailleurs, qu'aujourd'hui, plus rien ne sera comme avant, car il y eu un avant et cet avant fut la Lumière apportée un matin à mon chevet par l'enfant d'Agartha.





  • Je ne suis plus si loin de toi, qu'une vertu que l'on a deshabillée, perdue à la raison de mon coeur, qui s'étale partout sur le monde et sur les parois de ta vie.
    Je m'empresse et me presse là tout contre toi, agile ingénue , le regard en évidence sur ton eloquence déchue.
    Ta saveur amère, ta tièdeur là qui se perd, je donne la nonchalance des actes sur l'écume de ta terre. Puissent les flots envahir les plus infimes parties de ton âme. Puisse la finitude de mes silences t'apporter l'écoute de ce feu dévorant tout mon être
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  • Demain peut être

     

     

     

     

     

     

     

     



    Les mots décille le mystère , détourne les absences au coeur de la nuit qui se tait, calme et tranquille.
    L'enchantement opère sur la fange de l'heure, flottement d'inconstance sur la note mobile d'une pensée plus que sereine.
    Immuable abysse dans les désordre du temps, j'entrevois les scènes de nos vies, catacombes sur les parois des premices qui opèrent des conjonctures secrètes.
    L'oiseau espère et chante la folie d'un coeur trop ouvert. La galaxie oblige le silence profond de mon être. Je biaise la volupté aux ascenseurs de mon coeur transcendé, je pense à tout ce qui est toi, si loin de moi, ton corps endormi qui me dit dans le silence profond de la nuit que demain peut être le rythme incessant nous surprendra , chavirant nos corps dans les profondeurs inexorables de l'amour
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