• Je vais
    parmi les brumes de l'automne
    nonchalance qui déraisonne mon âme

    Je vais
    parmi les autres avançant au milieu des ombres
    que font leurs pensées de passants

    transition d'abandon de leurs rêves jetés tout simplement au vent

    Je vais
    parmi ces rêves à contre courant
    exibant,
    insufflant quelques portées légères vehiculées dans l'onde éphèmère

    Je vais
    en deça en dedans du profond firmament de ma joie rocailleuse
    érigées des murailles protégeant ces âmes fines des tourments

    Je vais
    et tisse autour de leur yeux des voiles grossiers de couleurs,
    leur donnant peut être quelques joies de leurs coeurs

    Me faut-il rêver encore que je vais,
    comme vont et viennent les étoiles au firmament du ciel
    les cheveux défaits d'une comète au vent de mon immensité ?



     


  •  

    L'âme se tait recouverte du silence de ses plaies
    Lumière à vif de ce corps transitoire venu ici pour croire quelques décennies encore
    Les herbes folles gisent sous ses pas nonchalante
    s'abreuvant de l'écume de ses yeux
    Il se peut
    Il se doit
    que nous puissions exister un jour
    fracassant l'amour sur le rocher de nos coeurs.

    La fossilisation oblige, la porte s'ouvre et se ferme, indubitablement laissée au vent de la raison
    Blessée, perdue, l'espèrance reste pourtant le sang qui coule dans mes veines
    L'oeil ouvert, béat et penché vers les clartés de mon étoile, je témoigne l'amertume de mon innocence pendant que d'autres se rient de moi.
    mais qu'importe...
    Loin si loin des joies qui quittent leurs coeurs trop endoloris pour en avoir le courage...
    il me faut laisser couler les rivières de mon coeur sur le chemin asséché, il me faut marcher encore, pieds nus sur le sol gelé pour mieux le réchauffer, planter les fleurs sur le chemin de mes rêves.
    Ma courbe ascensionnelle au coeur de la terre, reste une boucle infinie où s'emmêle tout cet amour qu'il nous est donné d'apprendre et de comprendre, une lumière indéfinissable sur les parchemins de la vie, comme une ode nouvelle sur la terre.





  •  
     
     
    Besoin de tes bras
    de ton souffle
    de ta voix
    de toute cette tendresse
    dont tu me pares d'émoi
    Je songeais malgré moi
    à ce prisme étoilé de l'amour,
    le serrer fort contre moi
    comme l'espoir d'une éternelle beauté
     
     

  • Depuis le premier jour...

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je savoure tes baisers
    Je bois tes lèvres exquises
    Tes cheveux fous
    Tes courbes blanches délicates
    m'ont fait rêver
    me feront rêver à jamais

    Tes mains sur mes hanches descendent et me caressent , me pressent et m'attirent moi pauvre fou dans tes bras, je me nois tout contre toi , perdu à l'infini de toi
    Tu m'emportes dans ton onde, dans ton monde mystérieux.
    Je ne sais plus qui tu es de toi ou de moi, qui nous sommes vraiment, je sais qu'avec toi tout devient sans ombre et sans pourquoi,
    et le sourire de ton regard me donne autant d'éclat que les mille éclats des soleils qui sont dans le ciel.

    Je suis brûlé de tant de toi sur moi,

    affaibli de ton amour si rayonnant qui ouvre grand mon coeur sur les espaces de ma vie.
    Mon coeur se donne et s'abandonne à toi
    Brûles-le pour moi.

    Fais-le briller de tes doigts de fée.
    Fais-le rêver et exister à travers toi
    comme le premier jour
    où tu fus née pour moi
    et que je vins poser mon regard sur toi.


  • Attente

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tu extasies tes gestes sur
    les contours de  ton corps
    croyant  encore à
    d'autres fulgurances
    Poignant l'ombre folle
    sans le soupçon du moindre doute,
    tu vascilles la bouche en corolle,
    sourire béat
    devant la folie de ton désir statique.