• C'est l'inconstance agile,
    l'interprétation des miroirs,
    la reconnaissance qui s'habille.

    Delicatement, la main se cache afin de deciller le mystère d'un corps qui se dévoile.

    La circumambulation ondule en transparence.

    L'air s'agite et glisse lentement sur les murs ennivrés de son profond silence.

    La musique : un froissement mêlé d'une caresse ,
    la peau parle des airs de douceur, de tendresse sur le coeur endormi qui attend, pâle et timide, le doux baiser des cieux amis.



  •  

    Elle  se regarde dans le froid, péril d'une chaîne abandonnée sur son sort,

    le regard bafoué,

    les lèvres effacées de la comédie rougeoyante.

    L'équilibre exil loin de sa dualité exagère le repos avide de sa lubricité.


    Elle témoigne des ombres qui cogne le trépas.

    Elle retourne à la forme sans nombre des causes,
    abominée plus loin encore dans l'immondice de ses vers non dits et transgressés.

    Elle détruit le repère abominable pour enfin pouvoir respirer.



  • Photo by DevinatArt



    Y a t-il dans l'éternité, des anges pour nous pleurer ?

    Seul l'Amour le sait.....



  • Renonciation

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     




    Voici que je délaisse mes voeux, mais combien de jours encore pourrais-je survivre loin de ce puissant désir ?

    Je ne suis plus moi, je ne suis plus cette autre et pourtant je n'ai jamais été bien plus que moi-même, une lumière dans l'ombre, une ombre dans la lumière, parcourant le néant de son immensité, rejoignant les deux extrémités du cercle.

    Comment pourrais-je survivre à l'amputation de cet autre?

    Je vois la lumière parcourir le sol encore froid.

    Je vois les fleurs me donner les vertus provisoires de mon coeur à demi-fermé.

    La survivance qui referme mes plaies.

    Je sommeille dans mes silences loin de ses ténèbrités.

    Je me gorge aux sources volupté, toujours plus assoifée.






  • Photo by DeviantArt


     



    L' incontournable folie  me presse loin des contours futiles
    où je cerne l'espace, tantôt morphique ou dislexique.

    Les larmes oppressent la sècheresse du coeur ouvert
    afin de la mieux noyer.

    Une rancoeur enchâsse le rêve abandonné
    sur la plaine de ton âme.

    Je suis sereine pourtant,
    de tes oripeaux defaits et muets.

    Tant de blasphèmes t'ont congédiés.

    Il te faut enfin
    saisir la phrase.

    Ecarter le papier
    pour mieux la déposséder de ses sens,
    Comme une femme trop chaste
    qui t'aurait surpris et embarrasser de ton vice.

    Je te laisse, t'abandonne
    à cette déraison qui te sonne.










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