• Je saigne les mots  afin de mieux reconnaître la signature de mon coeur qui se perd.
    Je  saigne, mais ce n'est que l'encre de mon amour qui se déglace sur les parois d'un indicible rêve, nonchalance des actes,  fumée de déraison à l'heure de la Lumière.
    Je suis devenue Celle, et je serais toujours Celle
    là où tu seras, si tu le veux, je t'attendrais

    et si un jour tu en as encore la certitude...alors viens et je serai là ..

     


     

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    M iroir du masque qui tombe en poussière

    E tirement rageur de la plèvre du coeur

    N ourissant le doute et le

    S oupçon

    O n témoigne de nos erreurs quand le coeur

    N ous dévoile l'amertume des ombres

    G raine fanée , l'arbre se meurt

    E n croix sur mon coeur






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    j'invoque la magie de la terre à la reconstitution parcellaire de mon être
    j'invoque la magie du feu dévorant l'amour au coeur de l'univers
    j'invoque la magie de l'eau aux sources immaculées de splendeur
    j'invoque la magie de l'air au souffle rédempteur du verbe
    incarnée , outragée, défaite et reconstituée
    O forces constructrices de la nature,

    Ma Mère la Terre,

    Gaïa de splendeur,

    je t'offre mon coeur


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    La lumière pénètre l'aube encore née. L'amnésie de la nuit  se tait, seule devant ce déclin, et  la lune  respire les âmes errantes sans chemin.
    Il est des routes de finitudes qui colorent les instants de la vie. Mémoires repues d'insouciance aux portes de l'oubli. Chevelure de l'abondance qui témoigne la peur de vivre encore, pour aimer...Agonie du coeur farouche qui caresse ses plaies...
    Le regard ne retient pas les ailes  de l'Amour naissant  et la page avance nonchalante aux vents, lissant les ailes de l'ange à l'espérance.



     






  • Les ombres s'affolent et s'écorcent.
    Un sens secret intensifie la pensée, debout sur la face de l'être, la porte du monde s'ouvre et jamais ne se ferme. Il est des injonctions spirituelles sur les plans des auras sélectives. Il est des lieux où l'expulsion du mystère transcende les plaies du monde, ouvertes sur la tragédie d'une simple identification.
    Nous sommes pourtant la présence au coeur du monde, la voix des dieux perdus dans les incontournables cieux de nos mentals non affranchis.

    Le sentier pourtant aride nous ouvre à l'illumination.
    Substance exigüe.
    Extrême liberté du coeur qui s'ouvre et se perd à la réalité de l'éther.
    Conscience et forme union demystifiée,
    les quatres roues d'Ezechiel à l'existence éternelle.
    Je vogue sur les plans atmiques entourée de nature de la sublimation.