•  

    J'ai marché longtemps dans tes silences,
    reniant tes absences,
    à contre courant,
    comme une eau perdue au fil de l'instant.

    J'ai marché longtemps sur les incandescentes nuits
    drapées de brouillard froid,
    ma prose caressant ton monde imaginaire.

    Les chemins de croix que tu as semé tout autour de moi
    ont fleuri comme des parfums sortant de l'onde de mes pas.

    J'ai vu les ombres en corolles
    chanceler des mélancolies ordinaires,
    tournoyer et me narguer de leurs étranges reflets,
    Epouses de ton sanctuère éphèmère.
    Le jour a reconstruit mon coeur.
    Le bonheur a caressé mon souffle,
    si lègèrement que mon front s'est courbé jusqu'à l'infini naissant du monde.



  •  


    Je me brutalise sur tes mots d'amours.

    Je me courbe à cette perfection causale, la scission me décale, états de conscience polarisée .
    Les mots sont ridicules.

    Ta peau,
    ton parfum,
    ton regard posé sur ma vie,
    cliché d'une seconde où l'amertume signe.

    Se résonner de l'inexplicable.
    Se concéder à tout ce qui deviendrait coupable.

    Le soleil en appel se demande...

    Toutes mes causes en ta désinvolutre
    se deshabillent sur ton regard.

    Je me suis perdue dans tes rêves
    retrouvée de l'une à l'autre de tes caresses.

    Je ne peux vivre si proche d'une peau en tel émoi.

    Je ne peux respirer la transparence de tes mots. Le poème se relie au présent. La force a fait jouir la semence de notre désir.

    La bouche gardera tous ses secrets. Humide d'arrogance, écarlate de son plaisir.

    L'amour infini de nos peaux aimantes .

     

     

     

    Photo : deviantArt


  •  

     

    Tu organises le sens
    vibrant l'intarissable écho


    Emoi désordonné
    sur la peau de la nuit
    Un parchemin de coeur
    aux doigts de l'immensité.

    Un soleil de colère se couche sur tes paupières.
    Une respiration.
    Pas un geste.

    Tu as froid d'amour.

    L'inspiration peut parfois tuer le verbe


    Ta faute pourtant s'inscrit sur la page jaunie
    Ta mélancolie devient couleur

     

     

     

     

     

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  • Ego

     

     

    Il te faut tisser l'abondance derrière des sourires.
    F
    ierté de l'égo qui consumme sa bile.
    Oripeaux muets sur des paupières baissées.

    Le sol est un repère qui soutient bien des choses dans le silence profond de la lourde existence.

     

     

     

    Photo : DeviantArt


  •  

     

    Des bris de mots
    aphtes convalescents

    Je défends la mansuétude de tes gestes
    La délectation des échos
    Tout abonde
    Tout gesticule
    le moindre de tes mouvements
    comme un déplacement ridicule de ton être.

    Il pleut sur mon âme
    d'indicibles rêves trop pâles.

    La lune caresse les arcanes
    Un or bleu déposé sur la mer.

    Je sème des pierres de lune sur mon sommeil
    jusqu'au bout de mes étoiles

     

     

     

     

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