Chaotique

l'effusion simple de ton visage
expressions multiples
declin de tes sourires
comme une amputation de ta vision
aux parois de ton âme

Je me penche aux verticales dunes de la pensée.
Mon rêve toujours neuf en dehors de la cause.
Je tire des cordes invisibles reliées aux cieux étoilés,
gouvernail au secret de mon âme.
Je plonge, m'évapore, dehors le mystère reste clos.
Je renouvelle le souffle, frôlement indécent d'une moiteur qui témoigne.
La vérité comme une eau sur le miroir de mes songes.
Tout mon être se farde.

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J'écoute le silence
et le grand calme me sourit,
Mutage de mon être
au prisme de l'amour.

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Ton absorption en souffle vital,
fluide tangible, vibrance consentie,
propagation de ta force et de tes sens
tout en appartenance.

Je me décale à l'idée de cette rotation
si proche de ton rayonnement
qui rempli mon exil.

La nomenclature de tes gestes me donne la note parfaite.
Etat de vide et d'espace où vibrant l'unisson sensoriel de mon âme.

Tu es le monde sensible de mes mots où tout s'embryonne.
L'illimité, le souffle qui m'anime.
La vague métaphysique qui me ramène sans cesse au centre,
entre la chair et l'âme,
le souffle et la forme,
où la beauté et la vie naissent d'une insaississable oralité.

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Je t'ai rêvé dans le silence des mots

ton impatience frissonnante

Le relief de ta peau

ta joue délicate...



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