-
Les contraires se dissolvent
Le paradoxe existe au delà de l'équilibre acquis
exécutant l'inconsistance à l'officiant.
Le rituel impose bien plus que la simple raison humaine,
les énergies sont mouvance.
La lumière s'octroie une part de pouvoir sur la sphère.
Circumambulation,
ovation,
abblution.
Des accents se posent sur les consonnes.
Il est un language
insondable
au delà de la Cause.
-
Corpus de la matière désinvolte
Structure moléculaire
la totalité se demande et se rappelle,
laissant la pierre soutenir l'édifice.
J'amène l'onde sur le fil de tes rêves
Contexte picturalique en vortex.
La lumière persiste,
arrogante,
en filigrane.
Corpus de la matière désinvolte
alignement des septs états de ta matière à ma matière.
L'obit se pose,
Ovalisation de ta mesure qui s'énergétise,
les dix doigts ont replié le spectre lumineux.
Ballet anhydrique des corps amoureux.Photo : Martin Stranka
-
Tes interfacts dissolus,
mimétisme apostolaire où règne la lueur du sans forme.
L'âme apocryphe succède aux 56 ombres.
L'érection du monde s'oppose au silence
Tu survivras au requiem des mots,
orateur révoqué,
les larmes pour encre
sur le papier de ton visage.
-
J'ecchymose ton coeur froid comme la pierre
ton coeur à demi-ouvert
ta peur hostile
ton bréviaire déchiré
tu as perdu le psaume de notre immensité
perdu tout ce qui serait de
toi . à . moi
-
Ne retiens pas ton esprit.
Dissimule là tes pensées synthétiques.
La nature est ce don qu'il te faut comprendre
Exhorte le silence de ta dimension profonde
Recueille la lumière ultime
afin que l'étincelle de ton regard s'anime et brille.le corollaire de l'existence embrasse le monde de tes illusions
Les erreurs s'imposent aux déhanchements de ta chute,
ombilic esquisse heurtant le vide de ton silence
toujours plus fécond.Impose toi car tu es profond.
Photo : DeviantArt