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La dynamique évoque la tonalité des aurores consacrées,
symbolisme profond de chacun de nos sens,
pulsions psychiques,
comme une intelligence imaginaire sujette à divers noeuds émotifs
coincés dans la matière sans nom.Photo : DeviantArt
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Il aime à fermer les yeux dans la grande nuit et à s'éveiller pour regarder dans la maison de l'éclatante lueur.
Il se repose et respire dans un lieu sans contours, vague, et se divertit dans la campagne de l'informel.
Il habite un endroit sans aspect, il réside sans le sans-lieu.
Il se meut dans le sans-forme, se tient en repos dans l'incorporel.
Il existe comme s'il n'existait pas, vit comme s'il était mort, sort du sans intervalle et y pénètre...
Le commencement et la fin des choses sont pour lui, comme un anneau dont nul ne peut saisir l'extrémité.
Huai nan zi
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Je te l'ai dit pour les nuagesJe te l'ai dit pour l'arbre de la merPour chaque vague pour les oiseaux dans les feuillesPour les cailloux du bruitPour les mains familières
Pour l'oeil qui devient visage ou paysageEt le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit buePour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvertJe te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
Paul Eluard
Photo : DeviantArt
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embrasure du poème où les errances témoignent la fatalité de l'amour.
J'écoute le paradoxe de l'instant,L'âme en convalescence habite une energie
infiniment renouvelée à l'oraison du coeur et
maintes fois répétée.
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L'apoplexie se vide.
Regard ténèbreux.
Il existe des confins nébuleux aux repères de feu, dans la gorge aride où tout se glisse, même le pire des silences hypocryte.
Il faut verser la larme à l'espérance.
Tenir la porte au repère du vide.
L'extase s'accomode des absences, témoignant des ombres en survivance.
La plaie saccage les sens , quelques lignes se vrillent, attachées à cette tragédie.
Photo : DeviantArt