-
J'économise le silence des mots...Plonger dans la poésie de ton coeur,
Je frôle l'orgasme cosmique,
centralisation d'une douce explosion éphèmère.
Je me lie à tout ce qui EST toi
à l'ascension de ton désir
à la douceur de ton regard.
x
-
Ton monde à mon monde
Ta liberté
Ta vie
est une absence
en double causalité
où ton océan s'éveille
Mon corps celeste
embrase ton étoile
Notre univers
est un chant
loin du monde des causes
Mon soleil caresse
l'océan de ton feu
Je respire l'infini de tes yeux
et ma terre devient bleue
épousant ta foudre
léchant le sel de ton écume
Je deviens l'arc-en-ciel
de notre finitudePhoto : DeviantArt
-
Le regard dirigé vers l'innefable couchant etherique,j'intègre la chaleur à défaut de ton règne :
couche superficielle analogue à l'interprétation de la cause première,
complexité d'une cristallisation qui s'opére à l'origine des mondes.
Photo : DeviantArt
-
reflet pâle sur le coeur
La peau chante
halieutique courant
Les yeux évoquent l'embrasement
Il pleut sur mes paupières
Tu me regardes
bleu d'ivresse
fragile émotion
Cognent les heures
le bruissement de ton coeur
espérant
et transi d'amour
Je veux mourir
aux rivages de tes yeux
et renaître
effleurée du bout de tes doigts
Photo : Sophie Thouvenin
-
Indice de perfection,
je suppose l'incarnation auprès de toi.
Cristallisation d'un doux aspect plus que commun de l'amour où ma vision détermine le rythme du sens.
Ton rayonnement semblable au combat du feu et de la terre, sans cesse renouvelé, habite les chairs et la dispense de toute élèvation.
La volupté prend le pas sur la matière toujours féconde
qui s'étonnera de remonter sa destinée,
car l'âme est intrépide à demeurer au loin de la nature des choses.
Il n'est de mots, même ni de nombres plus impairs. Le sanscrit de la lumière s'étonne parfois de la pureté de l'intention,
demeurant éternellement centrer à l'aube de l'humanité.Photo : DeviantArt