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Les mots s'enchaînent
à la stoïcité
Ils ont remplacé
la trace humide du passé
transcrit la lobotomie du Silence...
Tout EST
le freluquet de la Conscience
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Photo by Misha Gordin
L'idée d'une rotation
de la douleur humaine
me faisait peur
J'avais été forcé de vivre
contraint
comme le plus grand nombre
Ces chemins de travers
où la population s'écoule
loin du rêve
Leurs gesticulations
exagérées
me faisaient obstacle
Moi, l'insensé
indubitable et seul
Je roulais des yeux
vers l'avenir profond
une disposition plus qu'ordinaire
réservé dans la conversation
Leur affections m'infestaient le bas ventre
J'observais le genre de ces individus
inexacts
noirs ou bruns
légèrement chauves
le front collé à la vitre
Une physionomie
Une pensée
L'analyse quelconque
d'un sentiment déjà effacé
J'essayais de reculer
le pied sur le sol
du terrible contraste
incrédule
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C'était le ton
Impression douloureuse
ce frisson pénétrant
Mais dans cette dernière existence
confirmée toutefois,
je me soucie
de vivre autour de toi,
l'arythmie sans effort,
le prolongement de ton Corps
suffisamment distinct
La confusion de deux cerveaux
que je croyais éteints
Cette mort évitée....
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Je brise la nervure de ton silence
Cette platitude m'enfouie
petit à petit au coeur de ta raison
Celle de te voir rêver
dans mon regard
comme un écartelé
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Photo by ZephaniaOZ
Le temps n'a plus de cesse
qu'à conjugeur ses heures
à l'imparfait
Le temps
archive ses souvenirs
aux palissades
de la conscience
Une abîme mémoire
infiniment grande
piétinée par ses chevaux épars
mal guidés....
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