-
Photo by (DeviantArt)
De vous à moi n'est qu'une larme,
qu'un bonheur inconnu perdu dans les eaux mentales.
Il se peut toujours et à jamais
que l'univers se dérobe sans cesse sous nos pas
ne voulant porter les blessures
de deux cœurs au seuil muet de leurs yeux
L'espoir est un vide, qui germe le givre de son intensité
Une platitude véhémente sur les parois du rêve de nos vies.
-
Le temps s'arrête au détour de ce que je croyais être.
Il n'est d'espaces plus confondus que la finitude que je vis à cet instant,
une réplique conjuguée dans les parcelles du présent,
comme un arrêt semblable à la mort du monde.
Il n'est plus, le silence profond comme une étique sur le jour.
Les enfants sont devenus, fous par amour de ce qu'ils nommaient le toujours
Nous voilà désunis à tout ce qui était,
Pour n'être plus qu'une somme dans l'existé.
Tout est devenu moindre, en convergence sur les sables mouvants de l'existence.
Je ne suis plus,
inconnue à la face de l'univers
Je ne suis personne
Extatique sphère dans la pensée du monde.
Méandre d'une clarté achevée au vent de l'humanité.
-
Ton corps rejoint mon tabernacle
Départir cet épicène de ton obsession obscène
sans cesse fracassante que je voudrais léviger
Riper ta conjoncture vide de sens
Simuler ton arrogance salutaire
loin de l'exil de tes rêves orgasmiques
-
Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.Paul Eluard
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires