• Pho
    to by (DeviantArt)


    De vous à moi n'est qu'une larme,

    qu'un bonheur inconnu perdu dans les eaux mentales.

    Il se peut toujours et à jamais

    que l'univers se dérobe sans cesse sous nos pas

    ne voulant porter les blessures

    de deux cœurs au seuil muet de leurs yeux




    L'espoir est un vide, qui germe le givre de son intensité

    Une platitude véhémente sur les parois du rêve de nos vies.








  • Le temps s'arrête au détour de ce que je croyais être.

    Il n'est d'espaces plus confondus que la finitude que je vis à cet instant,

    une réplique conjuguée dans les parcelles du présent,

    comme un arrêt semblable à la mort du monde.

    Il n'est plus, le silence profond comme une étique sur le jour.

    Les enfants sont devenus, fous par amour de ce qu'ils nommaient le toujours

    Nous voilà désunis à tout ce qui était,

    Pour n'être plus qu'une somme dans l'existé.

    Tout est devenu moindre,  en convergence sur les sables mouvants de l'existence.

    Je ne suis plus,

    inconnue à la face de l'univers

    Je ne suis personne

    Extatique sphère dans la pensée du monde.

    Méandre d'une clarté achevée au vent de l'humanité.





  • Acrostiche



    B aguenauder aux routes des horizons, comme une

    U biquité satisfaite de

    S a Liberté...


    ne serais-ce pas la plus étrange des mobilités ???....





    (poésie en Bus - mai 1999)


  • Obsession

    Ton corps rejoint mon tabernacle
    Départir cet épicène de ton obsession obscène
    sans cesse fracassante que je voudrais léviger
    Riper ta conjoncture vide de sens
    Simuler ton arrogance salutaire
    loin de l'exil de tes rêves orgasmiques


  • L'amoureuse


    Elle est debout sur mes paupières
    Et ses cheveux sont dans les miens,
    Elle a la forme de mes mains,
    Elle a la couleur de mes yeux,
    Elle s'engloutit dans mon ombre
    Comme une pierre sur le ciel.

     

    Elle a toujours les yeux ouverts
    Et ne me laisse pas dormir.
    Ses rêves en pleine lumière
    Font s'évaporer les soleils
    Me font rire, pleurer et rire,
    Parler sans avoir rien à dire.






    Paul Eluard

     

     

     






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