Il pleut sur mes pensées
des pages de multitude
où les phrases s'oxydent et perdent le sens.
Le point continu de croire à la conjugaison existenciel de l'être,
déjouant les ombres sur le verbe penché.
Il joue les antithèses de mes pensées désincarnées,
éclate la plume de toutes mes inspirations,
afin de dégueuler sa fange de subtilités.
Une taloche je lui foutrais à ce geux verbalisé !
Sur la conjonture de mon arrogance sertie,
je te pisse l'encre de ma prose
et ma langue se fie , liant et déliant
dans un jaillissement existenciel
que trois petits points de suspension pour ne te plaire.