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Les mots s'embrassent, s'accolent, se dispersent sur la tangeante ligne d'une mémoire plus qu'ordonnée, les mots se revèlent à l'inconstance de nos rêves, folle tragédie ployant l'innocence, de nos pulsions candides.
Je connais la folie des phrases mensongères qui vous tuent et vous laissent sans le moindre repère.
Je connais tout ceux qui espèrent les mots, toujours les mots pour nous dire le meilleur et le pire.
Le verbe me pousse et me décale toujours plus loin de toi, de ce monde en résonnance, en désarroi, sur les parois de mon âme.
Je me sens folle à l'idée de revivre encore, tragédie de l'enfance exactitude de printemps d'innocence sur des arc-en-ciel de plénitude.
Le Verbe appelle toujours plus haut les vibrations de nos coeurs, qui s'implorent et s'endorment sous les doux et pâle rayons des cieux de nos vies qui se donnent.
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Il nous faut comprendre
que l'Amour a souvent raison de Nous
de nos coeurs qui se cherchentde nos corps qui se donnent et s'abandonnent
C'était hier
et c'est déjà demain
Aujourd'hui et demain peut "être"
tous ses désirs si fragiles
qu'on les effleure du bout des doigts...
du bout des lèvres...
Juste quelques mots
pour se dire
que l'Amour en vaut toujours la peine
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Photo by DeviantArt
Le silence adouci le glaive
des pensées rayonnantes exactitude de l'instant
où la note triomphante du temps
sonne le glas de ta mélancolie lascive.
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Je suis à l'origine des mondes conformément . L'univers témoigne. L'absonite au coeur me transcende en tout ce qui est et sera, expression ultime qui n'a ni commencement, ni fin. La déité engendre les sphères.Qu'il me soit donné les espaces infinis de mes yeux,
Qu'il me soit donné de connaître ce que je perds afin de mieux me retrouver.
Exposer toutes les particules d'espoir loin de ce monde envieux, plus près de la sphère aurique supérieure où le truisme devient son, clarté et repère....
Libre de toute transaction incarnative, me voici au milieu de ce macrocosme parachevé. Immense union , signification intérieure , transmutation au logos dans le parfait rayonnement
Laissez- moi m'exposer au silence de tout ce qui EST continuant ma course sur ma route stellaire.
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Les formes mantriques distillent leurs chants , incertaine lumière prononcée sous l'effort de la voix. S'opère alors loin du silence le souffle supérieur , le vide ainsi déformé se propage sur les corps alignés, vivification du soi à la conscience tarie. Le moi se tait , l'illusion des septs equivoque le tout.
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