-
Les soleils se taisent,
les notes sont ridicules.
Je porte l'eau du monde à mes yeux.
Cils givrés.Je deviens gemmes sur l'océan de mes complétudes.
Le rythme s'achève.Venue d'un monde où je ne suis plus libre de toute appartenance
à ta cause déçue
à ce vide en moi contenu.
J' implose et me dilue
dans le sel qui corose mes plaies.
Mes mains de verre se brisent
sur ton coeur brûlant.
Tu n'as pas sû l'écume de mes yeux
Tu n'as pas sû le rivage de notre monde
Les pieds dans le sable
la terre absorbe tout ce qui fut "Nous"
et cette écume intarissable de nous "deux".Photo : DeviantArt
-
Terminaison du drame suspendu à la trame d'une étoile.
Conclusion oniriques des personnages.
Schème de l'inconscient collectif.
Tout est trace.
Tout est dissolu dans l'univers du sans cause.
Je vrille les sphères en solstices
laissant le monde appartenir à l'empire de mes sens...
Photo :deviantArt
-
La dynamique évoque la tonalité des aurores consacrées,
symbolisme profond de chacun de nos sens,
pulsions psychiques,
comme une intelligence imaginaire sujette à divers noeuds émotifs
coincés dans la matière sans nom.Photo : DeviantArt
-
Il aime à fermer les yeux dans la grande nuit et à s'éveiller pour regarder dans la maison de l'éclatante lueur.
Il se repose et respire dans un lieu sans contours, vague, et se divertit dans la campagne de l'informel.
Il habite un endroit sans aspect, il réside sans le sans-lieu.
Il se meut dans le sans-forme, se tient en repos dans l'incorporel.
Il existe comme s'il n'existait pas, vit comme s'il était mort, sort du sans intervalle et y pénètre...
Le commencement et la fin des choses sont pour lui, comme un anneau dont nul ne peut saisir l'extrémité.
Huai nan zi
-
Je te l'ai dit pour les nuagesJe te l'ai dit pour l'arbre de la merPour chaque vague pour les oiseaux dans les feuillesPour les cailloux du bruitPour les mains familières
Pour l'oeil qui devient visage ou paysageEt le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit buePour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvertJe te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
Paul Eluard
Photo : DeviantArt
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires