• Photo by danaides (DeviantArt)



    L'Horloge de Charles Baudelaire


    Je vous propose de découvrir ou de redécouvrir ce célèbre poème de Baudelaire mis en scène par Julie Potvin.

    Une création à découvrir absolument.

    http://www.perte-de-temps.com/lhorloge.htm




    Régalez-vous!!!!!


  • Il pleut sur mes pensées



    Il pleut sur mes pensées
    des pages de multitude
    où les phrases s'oxydent et perdent le sens.

    Le point continu de croire à la conjugaison existenciel de l'être,
    déjouant les ombres sur le verbe penché.

    Il joue les antithèses de mes pensées désincarnées,
    éclate la plume de toutes mes inspirations,
    afin de dégueuler sa fange de subtilités.

    Une taloche je lui foutrais à ce geux verbalisé !

    Sur la conjonture de mon arrogance sertie,
    je te pisse l'encre de ma prose
    et ma langue se fie , liant et déliant
    dans un jaillissement existenciel
    que trois petits points de suspension pour ne te plaire.





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    Touchez l'instant - Interprète : Grand Corps Malade

     



    On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
    De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
    On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
    De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie
    Il existe paraît-il, un instant dans l'écriture
    Qui oublie la page blanche et efface les ratures
    Un véritable état second, une espèce de transe
    Qui apparaît mystérieusement et s'envole en silence
    Que l'on rape ou que l'on slame, on recherche ce moment
    Il allume une flamme qui nous éclaire brièvement
    Cette flamme est la preuve, laisse moi t'en faire une démo
    Qu'il est possible de combattre le mal par les mots
    C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
    Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
    Les moment rares et irréels que la quiétude inonde
    Rouda, n'oublie jamais notre parole du bout du monde
    On ressent comme une coupure dans la vie, comme un rêve
    On oublie les coups durs de la vie, comme une trêve
    C'est un phénomène puissant, je ne te parle pas d'inspiration
    Mais d'un souffle plus profond comme une seconde respiration
    On voit et on entend l'encre devenir vivante
    On goûte et on sent la saveur d'une rime errante
    On touche du doigt l'instant qui nous enveloppe de sa puissance
    C'est sans cesse la renaissance de l'essence même de nos cinq sens
    C'est le moment où on passe de l'autre côté des paysages
    On sympathise avec le vent et on tutoie les nuages
    Il fait jour en pleine nuit et il fait nuit en plein jour
    Profite de cet instant, il ne durera pas toujours
    C'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
    Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
    Le moment où le voile se lève et la magie s'élance
    Là où j'ai croisé Souleymane au bout du sixième silence
    Si on a pas atteint le Nirvana, on doit en être au seuil
    Pourtant je suis simplement assis là devant ma feuille
    Peut-être que cet instant n'existe que dans mon esprit
    Et que je suis complètement mythomane lorsque j'écris
    Mais laisse moi mon stylo, y'a pas moyen que je m'arrête
    J'ai une envie d'écrire comme t'as une envie de cigarette
    Et pour m'enlever ce désir je te demanderais de repasser
    Car tant que je pourrais écrire je continuerai de penser
    Que c'est tout sauf une légende, on espère juste toucher l'instant
    Les quelques secondes du poète qui échappent à l'espace-temps
    Les moments que l'on redécouvre, que l'on connaît plus ou moins
    Tu l'as déjà touché Jacky, j'en suis témoin
    On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
    De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
    On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
    De se dire qu'on assume et qu'on écrit de la poésie.

     

     

     



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    Music for Egon Schiele - Rachel's






     


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    Texte de Georges Brassens - Interpréte : Yann Tiersen & Carla Bruni


    Il pleuvait fort sur la grand-route
    Ell' cheminait sans parapluie
    J'en avais un, volé, sans doute
    Le matin même à un ami
    Courant alors à sa rescousse
    Je lui propose un peu d'abri
    En séchant l'eau de sa frimousse
    D'un air très doux, ell' m'a dit " oui "

    Un p'tit coin d'parapluie
    Contre un coin d'paradis
    Elle avait quelque chos' d'un ange
    Un p'tit coin d'paradis
    Contre un coin d'parapluie
    Je n'perdais pas au chang', pardi

    Chemin faisant, que ce fut tendre
    D'ouïr à deux le chant joli
    Que l'eau du ciel faisait entendre
    Sur le toit de mon parapluie
    J'aurais voulu, comme au déluge
    Voir sans arrêt tomber la pluie
    Pour la garder, sous mon refuge
    Quarante jours, quarante nuits

    Un p'tit coin d'parapluie
    Contre un coin d'paradis
    Elle avait quelque chos' d'un ange
    Un p'tit coin d'paradis
    Contre un coin d'parapluie
    Je n'perdais pas au chang', pardi

    Mais bêtement, même en orage
    Les routes vont vers des pays
    Bientôt le sien fit un barrage
    A l'horizon de ma folie
    Il a fallu qu'elle me quitte
    Après m'avoir dit grand merci
    Et je l'ai vue toute petite
    Partir gaiement vers mon oubli

    Un p'tit coin d'parapluie
    Contre un coin d'paradis
    Elle avait quelque chos' d'un ange
    Un p'tit coin d'paradis
    Contre un coin d'parapluie
    Je n'perdais pas au chang', pardi