• Embrassée par ta Lumière,
    ta bouche parcourant mon univers,


    que mes mots recouvrent pour toujours ta terre,
    de mon ciel à ton éther...


    Saches qu'il y aura toujours quelqu'un au pied de ta rivière...



    Merci à toi mon Ange


     

     

     

     


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    Ce serait un jour de septembre et de splendeur
    J'aurais déjà vécu quatre vies sans te croiser
    Comme une feuille d'automne ivre de couleurs
    Tu atterrirais libre inéluctable au cœur de mon histoire

    Je plongerais mes doigts dans la peau profonde de ton eau
    Pour toucher sous le sable les racines indemnes du bonheur
    Sentir trembler le désir sous le limon morne du temps
    Pétrir jusqu'au feu le galet de si loin poli par l'attente

    Je garderais sur les lèvres un goût de rosée et de citron
    La palpitation éclose dans ma main comme un secret
    Sous les paupières l'ampleur soudaine de ton regard
    Rempli de lumière dans l'acuité nue de l'instant

    Alors tu me donnerais enfin mon vrai nom

     Elaine Audet







  • Il se peut qu'en dépit de tout ce qui est, nous serons...l'existence sereine et simple, sur les eaux tranquilles de nos larmes de bonheur : l'union de nos deux coeurs, fragiles et tendres.

    Il se peut il se doit qu'en dépit des apparences, tu ressentes cette vérité dans le creux de ton corps, celle de l'âme qui explose sa douleur dans le froid sommeil de l'absence.

    Si tu n'étais pourtant, je fus , avec toi et pour toi, l'autre moitié de moi....merci à toi...



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    C'est l'osmose des regards dans le noir
    toujours le silence qui perce la nuit.
    Les feux se rallument . Contact étroit entre la fièvre et l'amertume. La surprise n'ose éveiller le doux rêve qui s'était endormi.
    Trop agile pourtant la voici furtive , recognitive. Le quantique nocturne s'évapore dans l'onde indigeste des tourments,c'est l'effort qui embarrasse le geste. Deux fois restructurés pour plus de pesanteur. Le corps opère la tragédie innocente de l'amour sur ce coeur encore vierge .




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    L'amen du coeur plonge vers ta bouche delicate et l'extase entoure la parole, là où notre souffle opère.
    Je sens ma soif attisée tes sens.
    Je sens mon corps qui appelle tes mains.
    Je deviens faiblesse devant l'apesanteur de ton coeur.
    Je deviens rivière sur les contours de ta terre.
    Je gravis toutes les montagnes pour monter jusqu'à toi,
    vers le doux et pâle rayons de tes yeux,
    où tu deviens phenix renaissant de ses cendres,
    transcendance sur l'ouverture de ton être
     .