•  

    Tu me conditionnes à cette émancipation de l'être, galvanise mon adequation, période de l'édification en vue de détruire toutes les illusions du silence.
    L'effet vibratoire se répand, rayon complèmentaire de ton inspiration supérieure. L'être devient alors cet alcôve où je me presse, vidée et remplie de lumière infini et maussade .

    La périphérie de mon corps devient coquille où mes trois corps s'exhalent doucement .

    Le grand homme des cieux m'a montré brièvement une partie du chemin. Stimulation du feu sacré au fond de ma conscience, un lotus rose et jaune élabore la Manifestation.
    Les liaisons de mes centres sont autant d'amour intensifié en vortex. Pleine expression de mon onde manifeste où j'accomplie l'excellence de mon émancipation vers le septuple de l'Un.



  •  

    J'ai marché longtemps dans tes silences,
    reniant tes absences,
    à contre courant,
    comme une eau perdue au fil de l'instant.

    J'ai marché longtemps sur les incandescentes nuits
    drapées de brouillard froid,
    ma prose caressant ton monde imaginaire.

    Les chemins de croix que tu as semé tout autour de moi
    ont fleuri comme des parfums sortant de l'onde de mes pas.

    J'ai vu les ombres en corolles
    chanceler des mélancolies ordinaires,
    tournoyer et me narguer de leurs étranges reflets,
    Epouses de ton sanctuère éphèmère.
    Le jour a reconstruit mon coeur.
    Le bonheur a caressé mon souffle,
    si lègèrement que mon front s'est courbé jusqu'à l'infini naissant du monde.



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    Je me brutalise sur tes mots d'amours.

    Je me courbe à cette perfection causale, la scission me décale, états de conscience polarisée .
    Les mots sont ridicules.

    Ta peau,
    ton parfum,
    ton regard posé sur ma vie,
    cliché d'une seconde où l'amertume signe.

    Se résonner de l'inexplicable.
    Se concéder à tout ce qui deviendrait coupable.

    Le soleil en appel se demande...

    Toutes mes causes en ta désinvolutre
    se deshabillent sur ton regard.

    Je me suis perdue dans tes rêves
    retrouvée de l'une à l'autre de tes caresses.

    Je ne peux vivre si proche d'une peau en tel émoi.

    Je ne peux respirer la transparence de tes mots. Le poème se relie au présent. La force a fait jouir la semence de notre désir.

    La bouche gardera tous ses secrets. Humide d'arrogance, écarlate de son plaisir.

    L'amour infini de nos peaux aimantes .

     

     

     

    Photo : deviantArt


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    Tu organises le sens
    vibrant l'intarissable écho


    Emoi désordonné
    sur la peau de la nuit
    Un parchemin de coeur
    aux doigts de l'immensité.

    Un soleil de colère se couche sur tes paupières.
    Une respiration.
    Pas un geste.

    Tu as froid d'amour.

    L'inspiration peut parfois tuer le verbe


    Ta faute pourtant s'inscrit sur la page jaunie
    Ta mélancolie devient couleur

     

     

     

     

     

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  • Ego

     

     

    Il te faut tisser l'abondance derrière des sourires.
    F
    ierté de l'égo qui consumme sa bile.
    Oripeaux muets sur des paupières baissées.

    Le sol est un repère qui soutient bien des choses dans le silence profond de la lourde existence.

     

     

     

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